Erotique, haori 羽織, shunga 春画, coton & soie, Japon 1950
Veste Haori en soie vers 1950, à décor intérieur de scènes très érotiques appelées "Shunga" , peintes à la main.
Dimensions : Longueur manches : 139 cm - hauteur : 89 cm
A l'origine, le haori était un vêtement exclusivement masculin, porté par les puissants guerriers " les samouraïs" qui s'en faisaient une sorte de manteau passé sur leurs cuirasses.
Les couleurs et les décorations désignaient visiblement le clan auquel ils appartenaient. Lorsque ce jinbaori perdit sa fonction militaire, il se transforma en une veste avec ou sans manches et dont la forme évolua au cours du temps.
Le haori ne se croise pas devant mais se ferme à l'aide d'un himo (cordelette en soie), en laissant un espace entre les 2 pans.
L'ère Shōwa (昭和時代, Shōwa-jidai, litt. "ère de paix éclairée" est la période de l'histoire du Japon où l'empereur Shōwa (Hirohito) régna sur le pays.
Elle débute le 25 décembre 1926 et s'achève le 7 janvier 1989
Elle est aussi l’ère japonaise qui suit l’ère Taishō et précède l’ère Heisei.
Ce fut le plus long règne de tous les empereurs japonais.## Les Shunga : Au Japon, l'art érotique a une longue histoire, dont l'âge d'or s'étale de la fin du XVIIème siècle à la fin du XIXème siècle.
Illustres ou peu connus, les artistes de cette période ont créé des milliers de shunga - euphémisme qui signifie « images de printemps » - de toute beauté. Souvent explicites, mais aussi pleins de tendresse, de sensualité et d'humour, parfois aussi à visée éducative, ces peintures, estampes et livres illustrés célèbrent toutes les facettes de la sexualité humaine. Extrêmement populaires et perçues comme parfaitement normales dans la société japonaise de l'époque, ces oeuvres s'inscrivent au sein d'une culture raffinée, en quête de plaisirs : celle du « monde flottant » (ukiyo), gloire du Japon de la période d'Edo, où beaucoup d'entre elles ont vu le jour.
Les shunga étaient appréciées de toutes les catégories sociales, des samuraïs aux couples fraîchement mariés - surtout après l'avènement de la xylographie, une technique d'impression qui rendit les "images de printemps" abordables et faciles à trouver.
On pouvait même emprunter des livres de shunga dans les bibliothèques. Presque tous les artistes du célèbre mouvement de l'ukiyo-e ont produit des "images de printemps", notamment Hokusai, Utamaro et Kuniyoshi. Témoignant d'une imagination fertile et d'une parfaite maîtrise technique, ces oeuvres sont d'une grande originalité.
Grâce à la diversité impressionnante des images, les Shunga nous montrent toute la palette des pratiques sexuelles et de leur représentation au Japon.
Les Shunga abordent la thématique des questions de la nudité et des vêtements, du voyeurisme, des dieux, des monstres et des animaux, de l'orgasme, de l'adultère et de la jalousie, et bien d'autres.
Les symboles et les motifs (souvent cachés) permettent de décrypter, comprendre et apprécier pleinement ce genre artistique.
Longtemps demeurées tabous, les shunga étaient, encore récemment, bannies du champ de la recherche, ils font pleinement partis de l'histoire de l'art, de la culture et de la société du Japon.
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