top of page
Kimono Tsumugi Oshima, soie, île de Amami-oshima, Japon, avant 1950
  • Kimono Tsumugi Oshima, soie, île de Amami-oshima, Japon, avant 1950

    580,00€Prix

    Kimono Oshima Tsumugi en merveilleuse soie mesurant 131 cm de large par 156 cm de longueur.
    ENVOI GRATUIT POUR LA FRANCE 0€ / 15€ EUROPE / 25€ WORLD colissimo poste, remise contre signature
    # Sur www.winsteinprovence.com vous pourrez apprécier une collection d'une cinquantaine de kimonos anciens ou semi-anciens, sur la page " trésor d'ici et d'ailleurs "
    Pour toutes informations ou autres photos, merci de me téléphoner au 06 13 36 09 30 ou winsteinprovence@gmail.com
    www.winsteinprovence.com
    L’atelier Oshima Tsumugi au nord de l’île de Amami-Oshima perpétue un savoir-faire ancestral dans la fabrication de kimonos en soie de toute beauté.
    Établi dans un cadre idyllique au pied de la montagne, ses artisans continuent d'utiliser comme autrefois des éléments naturels pour la teinture, et des techniques traditionnelles de tissage.
    L'Ori Jime, un procédé inchangé depuis 1300 ans
    L’atelier Oshima sur Amami - Oshima reste fidèle à une technique traditionnelle importée de Chine sur l' île d'Okinawa, puis sur les îles Amamià partir du VIIIème siècle.
    Les vêtements tissés de fil de soie, appelés «Tsumugi», étaient autrefois réservés à l'entourage et à la famille du roi de RYUKYU, puis par la suite aux membres des gouvernements féodaux successifs.
    Les habitants n'étaient pas autorisés à les porter, ils ne les utilisaient que pour s'acquitter de taxes dues à leurs maîtres.
    Ce n'est qu'à compter de l'ère Meijià la fin du XIXème siècle. que ces créations artisanales recherchées deviennent des kimonos plus abordables et sont distribuées à travers tout le Japon.
    Depuis le début du XXème siècle et l'augmentation de la demande, de nombreuses améliorations ont été apportées dans la chaîne de fabrication, mais celle-ci demeure artisanale.
    Le bois de Techiki, découpé en petits morceaux, est plongé dans de gros chaudrons portés à ébullition. Les fils de soie sont alors trempés dans le mélange refroidi, puis séchés au soleil (étape répétée de 15 à 20 fois).
    La couleur rouge sombre ainsi obtenue, évolue ensuite vers des gris ou des bleus sombres par l'immersion des fils dans différents types de boues prélevées sur les berges d'une rizière.
    Ces boues, par leur forte concentration en fer, permettent de teinter mais aussi de fixer la couleur sur la soie. La teinte indigo est, elle, obtenue grâce aux feuilles dePersicaria tinctoria.
    Les bandes rectangulaires de tissustsumugi, très résistantes et infroissables, servent à la confection de kimonos aux motifs variés : rayures simples, chaînes, croix, écailles de tortue... Après le tissage et l'assemblage durant des semaines, le prix de vente de ces pièces peut atteindre plusieurs centaines de milliers de yens.
    Celles-ci sont bien souvent déjà réservées à l'avance par la clientèle fortunée de la capitale.

     

    "Kimono Tsumugi Oshima, Silk, Island Of Amami-oshima, Japan, Before 1950, Very Good Condition"

    Oshima Tsumugi kimono in wonderful silk measuring 131 cm wide by 156 cm long.
    The Oshima Tsumugi workshop in the north of the island of Amami-Oshima perpetuates ancestral know-how in the manufacture of beautiful silk kimonos. Established in an idyllic setting at the foot of the mountain, its artisans continue to use natural elements for dyeing, and traditional weaving techniques, as in the past. Ori Jime, a process unchanged for 1,300 years The Oshima workshop on Amami - Oshima remains faithful to a traditional technique imported from China on the island of Okinawa, then on the Amami islands from the 8th century. Clothing woven from silk thread, called "Tsumugi", was formerly reserved for the entourage and family of the king of RYUKYU, then later for members of successive feudal governments. The inhabitants were not allowed to wear them, they only used them to pay taxes due to their masters. It was not until the Meiji era at the end of the 19th century. that these sought-after handcrafted creations become more affordable kimonos and are distributed throughout Japan. Since the beginning of the 20th century and the increase in demand, many improvements have been made in the production line, but it remains artisanal. Techiki wood, cut into small pieces, is immersed in large cauldrons brought to a boil. The silk threads are then soaked in the cooled mixture, then dried in the sun (step repeated 15 to 20 times). The dark red color thus obtained then evolves into dark grays or blues by the immersion of the wires in different types of sludge taken from the banks of a rice field. These sludges, by their high iron concentration, make it possible to tint but also to fix the color on the silk. The indigo hue is obtained from the leaves of Persicaria tinctoria. The rectangular bands of tsumugi fabrics, very resistant and wrinkle-resistant, are used to make kimonos with various patterns: simple stripes, chains, crosses, tortoise scales ... After weaving and assembling for weeks, the sale price of these coins can reach several hundred thousand yen. These are often already booked in advance by wealthy clients in the capital.

    Price : 580 €

    bottom of page