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Kimono Tsumugi Femme en soie, Japon, 1960, Très bon état
  • Kimono Tsumugi Femme en soie, Japon, 1960, Très bon état

    420,00€Prix

    Kimono Tsumugi en soie naturelle du milieu du XXème siècle, vers 1950 - 1960
    doublure intérieure en soie, dessins de fleurs, d'oiseaux et de branchages dans des couleurs lumineuses correspondants aux photos.
    origine Japon, en très bon état.
    Longueur : 157,5 cm
    Largeur :125 cm
    ENVOI GRATUIT POUR LA FRANCE / 15€ Europe / 25€ Monde colissimo poste, remise contre signature
    # Sur www.winsteinprovence.com vous pourrez apprécier une collection d'une trentaine de kimonos anciens ou semi-anciens, sur la page " trésor d'ici et d'ailleurs "
    Pour toutes informations ou autres photos, merci de me téléphoner au 06 13 36 09 30 ou winsteinprovence@gmail.com
    Les kimonos en tsumugi (pongé de soie) sont élégants, très appréciés, parfois luxueux et font partie de la catégorie des kimonos dits "tissés" (orimono), qui sous-entend que le fil de soie a été teint avant d'être tissé (il existe cependant des exceptions), contrairement aux kimonos confectionnés à partir d'un tissu blanc et teints par la suite (komon,hômongi...).

    Les motifs se profilent dans une continuité ininterrompue par les coutures. Les adeptes de ce genre de tissus sont de vrais connaisseurs.
    Durant l'époque d'Edo (1603-1867), les différentes classes sociales étaient soumises à des règles sévères jusque dans la façon de se vêtir.

    En effet, la soie était réservée à la noblesse et aux guerriers. Cependant, les sériciculteurs se mirent à fabriquer pour leur propre usage, des tissus à partir de fils de soie de qualité moyenne, impossibles à commercialiser.

    Ces tissus qui laissaient apparaître des irrégularités à leur surface et qui ne ressemblaient en rien à de la soie (mais plutôt à du coton) furent alors très prisés par les classes inférieures (marchands, bourgeois) qui, grâce à cette ingéniosité, eurent alors la possibilité de porter en toute tranquillité un matériau qui leur était interdit.
    De nos jours, le kimono en tsumugi est considéré comme un vêtement ordinaire puisqu'il est fortement déconseillé de le porter lors d'un événement officiel, d'une cérémonie du thé ou d'une soirée (exception faite toutefois pour le tsumugi uni à un blason).
    On distingue trois catégories de kimonos en tsumugi:
    ●les étoffes les plus raffinées et les plus luxueuses où se découpent des motifs traditionnels et pour lesquelles filage et tissage (environ 11 m) effectués à la main nécessitent plusieurs mois de travail comme le Yuki tsumugiOshima tsumugi..., du nom de leur région d'origine. Ces techniques traditionnelles ont acquis une grande valeur et de tels kimonos sont devenus très prisés. Les prix ici atteignent ceux des vêtements de haute-couture.
    ●les tissus à l’aspect plus grossier et plus irrégulier (dû aux imperfections du fil de soie) et dont les motifs sont dominés par les rayures et les carreaux. Ces caractéristiques en font un vêtement facile à porter et élégant: Yonezawa tsumugi,Ueda tsumugi....
    ●les tsumugi unis ornés d'un blason et autrefois exclusivement réservés aux personnes d'un certain âge sont actuellement très appréciés des plus jeunes en raison de leur côté pratique

     

    "Tsumugi Kimono For Women In Silk, Japan, 1960, Very Good Condition"

    Kimono Tsumugi in natural silk from the middle of the XXth century, around 1950 - 1960 interior lining in silk, drawings of flowers, birds and branches in bright colors corresponding to the photos. Japanese origin, in very good condition. Length: 157.5 cm Width: 125 cm FREE SHIPPING TO FRANCE / € 15 Europe / € 25 World colissimo post, delivery against signature The kimonos in tsumugi (silk pongee) are elegant, highly appreciated, sometimes luxurious and are part of the category of kimonos called "woven" (orimono), which implies that the silk thread was dyed before being woven (there are however exceptions), unlike kimonos made from a white fabric and dyed thereafter (komon, hômongi ...). The patterns are outlined in uninterrupted continuity by the seams. The followers of this kind of fabrics are real connoisseurs. During the Edo period (1603-1867), the different social classes were subject to strict rules even in the way of clothing. Indeed, silk was reserved for the nobility and the warriors. However, the silk growers began to manufacture for their own use, fabrics from silk threads of average quality, impossible to market. These fabrics which revealed irregularities on their surface and which looked nothing like silk (but rather cotton) were then very popular with the lower classes (merchants, bourgeois) who, thanks to this ingenuity, then had the possibility of wearing in peace a material which was prohibited to them. Nowadays, the tsumugi kimono is considered as an ordinary garment since it is strongly advised not to wear it during an official event, a tea ceremony or an evening (except however for the tsumugi united with a coat of arms). There are three categories of kimonos in tsumugi: ● the most refined and luxurious fabrics where traditional patterns are cut and for which spinning and weaving (about 11 m) carried out by hand require several months of work such as Yuki tsumugi, Oshima tsumugi ..., named after their region of origin. These traditional techniques have acquired great value and such kimonos have become very popular. The prices here reach those of high fashion clothes. ● fabrics with a coarser and more irregular appearance (due to imperfections in the silk thread) and whose patterns are dominated by stripes and tiles. These characteristics make it an easy-to-wear and elegant item of clothing: Yonezawa tsumugi, Ueda tsumugi .... on their practical side.

     

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