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Tapis Médiouna, 168 x 236 cm, laine,  Maroc, milieu XIXème

Tapis Médiouna, 168 x 236 cm, laine, Maroc, milieu XIXème

7 650,00€Prix

Rare Médiouna ancien à décor de Rabat, Maroc, milieu du XIXème siècle.
Points noués et nœuds symétriques.
Rare tapis, se référant précisément à l'art hispano-mauresque d'Andalousie.

Laine sur laine.
Champ central à médaillon et niches  bordées d'une large bordure à motifs géométriques et importantes fleurs d'inspiration orientale.

Les tapis, Rabat et Médiouna, ont une place à part dans l'imaginaire marocain.

Symbole de richesse et de réussite.


# L’art rural est essentiellement pratiqué par des artisans berbères qui sont quotidiennement confrontés à des problèmes directement liés à la nature avec lesquels ils ont une relation immédiate et complexe.
Ils expriment leur contact étroit avec la nature à travers la création de tapis qui se révèlent être de beaux chefs-d’œuvre spontanés.
De plus, les tapis ruraux représentent un répertoire important d’expériences individuelles et de connaissances partagées sur la réalité physique de la nature.


# L’art urbain est plutôt basé sur des géométries symétriques qui donnent naissance à des formes qui se répètent à l’infini. Ils prennent généralement la forme de médaillons dont le centre évoque « Al Kaaba » (la tombe du prophète).
Les lignes sur un tapis, par exemple, suggèrent le flux et le reflux des musulmans qui s’engagent dans des processions ordonnées et rythmées invoquant Dieu.

Les motifs floraux, les feuilles, les plantes rappellent aux musulmans la vie promise au paradis après la mort.
Ces divers éléments de décoration émergent de l’art islamique et animent magnifiquement la surface des tapis marocains.

 

Quant aux bordures du tapis, larges bandes richement décorées par des thèmes floraux ou géométriques, celles-ci répondent aux règles strictes de polychromie où les couleurs sont limitées respectivement à sept :
rouge, vert, bleu, noir ou marron, jaune orange et ivoire.


Dix huit couleurs composent cette merveille.
Usures normales sur une pièce aussi ancienne.

# Les origines lointaines, nous amènent des ressemblances avec les pièces d'Asie Mineure.

Le décor nous invite aussi vers les dessins que  les musulmans d’Andalousie venus s’installer sur les rives du Bouregreg après la Reconquista auraient importé, motifs et  techniques de fabrication.

Mais au fil des siècles, ils se sont adaptés aux critères esthétiques du Maroc, avec une grande inspiration orientale.

Les modèles les plus anciens remontent au XVIllème siècle et ces tapis marocains diffèrent diamétralement des tapis berbères.

Au centre un grand décor de niches en opposition, prouve l'utilisation de ce tapis dans un espace réservé à la prière, son état nous montre qu'il était présent dans un lieu de passage, même si ces couleurs sont restées très fraîches.


Aujourd’hui, le tapis de Médiouna conserve encore sa particularité grâce au talent et à l’expertise de ses créateurs Marocains et des femmes tisserandes.

La profusion de motifs floraux et géométriques qui sont mis en valeur par une palette de couleurs harmonieuses et équilibrées le prouvent.

Les motifs floraux, les feuilles, les plantes rappellent aux musulmans la vie promise au paradis après la mort.
Ces divers éléments de décoration émergent de l’art islamique et animent magnifiquement la surface des tapis marocains.

 

La finesse et la robustesse des fils de chaîne, de trame et de nœuds assurent la solidité de l’ensemble.

Les tapis de Médiouna et de Rabat restent sans doute un immense symbole de la créativité féminine citadine séculaire, qui continue d’inspirer la culture marocaine contemporaine.

 

tapis que l'on rencontre dans les musées :

Dar Jamaï de Meknès,

Batha de Fès,

Dar Si Saïd (musée national du tissage et du tapis) de Marrakech,

mais encore celui des Oudayas de Rabat.

 

Les couleurs merveilleuses naturelles :

Eugène Fromentin écrit en 1853 dans son livre, "un été dans le Sahara" :

"Imagine un assortiment de toute espèce d'étoffes précieuses, un assemblage de toutes les couleurs(...);puis des coussins mi-partis cerise et émeraude, des tapis de haute laine de couleur plus grave, cramoisis, pourpres et grenats, tout cela marié avec cette fantaisie naturelle aux orientaux, les seuls coloristes du monde."

 

# Les tapis anciens et modernes du Maroc sont toujours teints de façon naturelle et ce depuis les obligations de conservation prescrites dès le début du XXème siècle par le Maréchal Liautey.

Cet artisan du protectorat français, donne ces consignes à Prosper Ricard, chargé de la conservation des traditions marocaines, de la conservation et de la réhabilitation du patrimoine.

 

PHOTOS OU VIDEOS SUR DEMANDE.
                      
Dimensions : largeur : 168 cm ( 66" ) x 236 cm ( 93")
Pour de plus amples informations, vous pouvez me joindre au 06 13 36 09 30 ou sur winsteinprovence@gmail.com
www.winsteinprovence.com
textes photos WINSTEIN droits réservés

REF WINSTEIN 1541

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